Festival du Film Français d’Helvétie 2012

Montres Venus est toujours heureux d’apporter son soutien à des manifestations d’envergure.

Venus et le cinéma ont une longue histoire commune, un héritage porté fièrement par notre marque.

C’est ainsi que pour la deuxième année consécutive, Montres Venus a renouvelé son partenariat avec le Festival du Film Français d’Helvétie
dans sa huitième édition (Bienne – Suisse, du 12 au 16 Septembre 2012).

Ce fut l’occasion pour les artistes et le public cinéphile de découvrir notre collection de montres CHROMA.

 

Joachim Lafosse

s_Ameris-und-La-FosseNé en 1975 à Uccle, en Belgique, Joachim Lafosse se fait remarquer avec son court-métrage Tribu, qui reçoit une mention spéciale au Festival de Locarno en 2001. Tous ses longs-métrages seront sélectionnés dans les grands festivals européens. C’est ainsi que Locarno accueille Folie privée en 2004 et Ça rend heureux en 2006. La même année, Nue propriété, mettant en scène Isabelle Huppert aux côtés de Jérémie et Yannick Renier, recueille les louanges de la critique à la Mostra de Venise. Il y dépeint une relation très particulière entre une mère et ses deux fils. En 2008, Joachim Lafosse présente à Cannes, à la Quinzaine des Réalisateurs, Elève libre, dans lequel il décrit un rapport maître-élève débordant de façon inquiétante du cadre scolaire. Dérangeants, les films du cinéaste belge sont néanmoins porteurs d’une profonde humanité, à l’instar de l’œuvre des frères Dardenne, auxquels il n’hésite pas à emprunter les acteurs fétiches. Après avoir été acclamé à Cannes, À perdre la raison est projeté à Bienne en présence du cinéaste belge. Le film a valu à Émilie Dequenne le Prix d’interprétation féminine de la section Un certain regard. Joachim Lafosse y poursuit son exploration des liens familiaux, où amour et dépendance entraînent les protagonistes dans une spirale meurtrière.

 

Jean Pierre Ameris

Né en 1961 à Lyon, le cinéaste français Jean-Pierre Améris se forme à l’Institut des Hautes Études Cinématographiques à Paris. Diplômé, il réalise trois courts-métrages, dont Intérim (1988), Grand Prix du Festival de Clermont-Ferrand. En 1993, il tourne son premier long-métrage, Le bateau de mariage, qui raconte l’histoire d’un instituteur sous l’Occupation. Primé au Festival de Cannes, son second long-métrage, Les Aveux de l’innocent (1996), voit un sans-grade s’accuser d’un crime qu’il n’a pas commis pour goûter brièvement à la gloire médiatique. Après Mauvaises fréquentations (1999) avec Lou Doillon, C’est la vie (2000) avec Jacques Dutronc, et Poids Léger (2003), Jean-Pierre Améris réalise Je m’appelle Elisabeth, description sensible d’une relation entre un malade mental et une fillette introvertie, présenté en 2006 au FFFH. Quatre ans plus tard, il connaît un grand succès avec  Les Emotifs anonymes qui décrit la rencontre de deux timides maladifs (Isabelle Carré et Benoît Poelvoorde) partageant la même passion pour le chocolat. Neuvième long-métrage de son auteur, L’Homme qui rit, avec Gérard Depardieu et Emmanuelle Seigner, est adapté du roman homonyme de Victor Hugo.

 

Jean Paul Rouve

s_Jean-Paul-RouveNé à Dunkerque en 1967, l’acteur et réalisateur Jean-Paul Rouve se forme d’abord au théâtre en suivant les cours Florent à Paris. Il y croise les futurs membres de la troupe des Robins des Bois qui prend son essor en 1996 et dont il est l’un des membres fondateurs. Grâce au succès de leur pièce Robin des Bois d’après Alexandre Dumas, Jean-Paul Rouve et ses comparses s’emparent du petit écran. Dès 1999, ils collaborent régulièrement avec Canal+ en créant des séries de sketches mémorables comme L’instant Norvégien. En parallèle, Jean-Paul Rouve joue à la télévision dans la série Julie Lescaut, puis au cinéma, en interprétant des rôles toujours plus importants, notamment dans les films de Thomas Vincent, Dominique Farrugia et Alain Chabat. En 2003, il remporte le César du Meilleur jeune espoir masculin pour sa prestation de gendre collabo dans Monsieur Batignole de Gérard Jugnot. Dès lors très sollicité, Jean-Paul Rouve multiplie les rôles dans des productions prestigieuses (près de 45 à ce jour), tour à tour sosie de Polnareff dans Podium de Yann Moix, facteur à la Tati dans Un long dimanche de fiançailles de Jean-Pierre Jeunet ou encore père d’Edith Piaf dans La Môme d’Olivier Dahan. En 2007, il passe derrière la caméra et tourne son premier long-métrage, Sans arme, ni haine, ni violence dont il joue le rôle principal. Cinq ans plus tard, Jean-Paul Rouve en réalise un second, Quand je serai petit, où il partage l’affiche avec Benoît Poelvoorde, à découvrir dans le cadre de la huitième édition du FFFH.

 

Louis Do de Lencquesaing

s_Louis-Do-und-Marthe-Keller-2Né en 1963 à Paris, Louis-Do de Lencquesaing suit des cours d’art en parallèle à ses études en droit international. Il débute au théâtre sous la direction de l’écrivain et dramaturge Valère Novarina et collabore avec des acteurs et metteurs en scène de renom tels que Alain Cuny, Luc Bondy ou Samy Frey. Pour ses premiers pas au cinéma, il est dirigé par Arnaud Desplechin (La vie des morts, La Sentinelle), Claude Chabrol (Madame Bovary) ou encore Jean-Luc Godard (Hélas pour moi). Il enchaîne ensuite les rôles dans des films remarqués comme À vendre de Laetitia Masson, Les destinées sentimentales de Olivier Assayas et Caché de Michaël Haneke. Son interprétation du défunt producteur Humbert Balsan dans Le père de mes enfants (2009) de Mia Hansen-Løve fera date. Tout en poursuivant une carrière d’acteur prolifique – Le mariage à trois de Jacques Doillon, Polisse de Maïwenn, L’Apollonide de Bertrand Bonello, Paris-Manhattan de Sophie Lellouche, Superstar de Xavier Giannoli – Louis-Do de Lencquesaing réalise trois courts-métrages à quelques années d’intervalle. Il présente au FFFH son premier long-métrage, sélectionné à la Semaine de la Critique du Festival de Cannes. Au galop saisit avec justesse et sensibilité la rencontre passionnée entre un écrivain (qu’il incarne lui-même) et son éditrice.

 

Olivier Assayas

s_Assayas-3Né en 1955 à Paris, Olivier Assayas étudie la peinture à l’École supérieure des beaux-arts et la littérature à la Sorbonne. Graphiste et illustrateur, féru de cinéma asiatique, il publie dès 1980 des critiques de films aux Cahiers du Cinéma. Après avoir réalisé quatre courts-métrages, Olivier Assayas coécrit le scénario de Rendez-vous (1985) de André Téchiné. L’année suivante, il tourne son premier long-métrage Désordre qui reçoit le Prix de la Critique internationale au Festival de Venise. Il commence alors à développer une œuvre imprévisible et à nulle autre pareille, qui en fait l’un des cinéastes clés de notre époque. Parmi les quinze longs-métrages qu’il a réalisés à ce jour, brille d’un éclat particulier sa trilogie formée de Demonlover (2002), Clean (2004), avec Maggie Cheung (Prix d’interprétation Féminine au Festival de Cannes de la même année), et Boarding Gate (2007), qui constituent autant de descriptions brillantes et acérées des contradictions de la globalisation affectant tous nos rapports. En 2010, Olivier Assayas réalise une fresque de plus de cinq heures pour le cinéma et la télévision: Carlos retrace le parcours du terroriste Ilich Ramírez Sánchez, et vaut à Edgar Ramirez, son interprète principal, le César du Meilleur Espoir masculin. Présenté en compétition à Venise, Après mai (2012) renoue avec l’intimisme de L’enfant de l’hiver (1989), Paris s’éveille (Prix Jean Vigo 1992) et de L’Eau froide (1994).